18 Juillet 2021
Toute personne se rendant dans un hôpital, fusse pour une consultation, un acte technique, un rendez-vous devra bientôt passer un test virologique s'il ne s'est pas fait injecter un produit jamais utilisé comme "vaccin" dans l'histoire de la médecine, avec des tests partiels récoltés sur une période de moins d'un an sur une vingtaine de milliers de personnes injectées, en phase 3, des données encore à fournir par les laboratoires ... etc.
S'il est compréhensible que de tels tests soient exigés de personnes non vaccinées pour un acte chirurgical ou une hospitalisation, d'autant plus qu'ils le sont aussi pour les personnes vaccinées, les exiger à chaque entrée dans un hôpital revient à contraindre à une vaccination.
Si l'avant projet de loi ne semble pas mentionner la fin du remboursement de ces tests, il reste que M. Macron l'a bien annoncé.
On est ainsi dans une situation où l'accès à l’hôpital, particulièrement public, impliquera, par suite des coûts insupportables de tests répétitifs, pour beaucoup de citoyens, une "vaccination" forcée.
Le droit à la santé sera dés lors conditionné à une "vaccination"(note infra). Cette exigence étant, à ma connaissance, une première, sera une violation d'un principe fondamental de l'Union Européenne qui est celui du droit à la santé (article 35 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne) en ... faisant courir un risque de santé publique. En effet, beaucoup de personnes refuseront, surtout les plus démunies, de céder à ce qui sera vu comme un chantage en ne se faisant plus soigner, reportant sur le système de santé, en urgence, des situations aggravées, parfois désespérées (en urgence les tests ne seront pas requis même non vacciné).
Le gouvernement, son projet de Loi, va donc créer une obligation impérieuse de "vaccination" d'un produit, en rien comparable avec nos vaccins classiques, sous un prétexte de santé publique pour un virus qui n'est pas significativement létal mais qui, suite à l'affaiblissement des soins de santé (voulu par le gouvernement), y cause des tensions. En résultera une désaffection desdits soins de santé d'une partie importante de la population surtout de la plus défavorisée. Adieu politique de prévention notamment.
Stephen G Hürner
Note: A propos de "vaccination" si d'aucuns aiment à parler de vaccins pour les produits contre le Covid, il faut souligner que ces produits, apparus il y a moins d'un an, ne sont pas comparables à nos vaccins classiques tels que celui contre l'hépatite ou la polio. Expliquer les différences n'est pas l'objet de notre propos. Remarquons toutefois qu'aucun des vaccins "classiques" ne fut rendu obligatoire un an après leur découverte mais après des années de recul. Pour la poliomyélite les vaccins furent lancés en 1955 et 1962 et rendus obligatoire en France en 1964.