6 Juillet 2021
Depuis mars 2020 nous voyons défiler sur les plateaux de télévision une flopée de docteurs en médecine dont beaucoup sans formation ,ou si peu, en virologie, se contredisant, si pas s'empoignant régulièrement, bref donnant de la médecine une image peu flatteuse, diffusant trop souvent un message d'inquiétudes en préconisant des mesures liberticides grandissantes allant jusqu'à la suppression de tous nos mouvements.
C'est donc avec une réelle stupéfaction que je découvre que la clé des autorisations de mises sur le marché conditionnelle des "vaccins" Covid-19, soit la méthode pour évaluer un bénéfice/risque n'est en rien encadrée objectivement.
S'il y a des considérations générales sur les circonstances où l'on peut accorder une autorisation de mise sur le marché conditionnelle et ce qu'est un rapport bénéfice/risque, rien n'est dit sur la façon de le calculer. On est en pleine subjectivité.
J'estime que la transparence exigerait que nous sachions qui sont les membres ayant évalué ce rapport bénéfice/risque (qualifications, liens d’intérêts) de même que la méthode d’évaluation retenue.
Je rappelle que la procédure spéciale de mise sur le marché conditionnelle vise à octroyer une autorisation lorsque la procédure normale ne peut être utilisée. Elle est organisée par le Règlement 507/2006 de la Commission du 29 mars 2006.
Il faut que toutes les données cliniques (ou même les données pré-cliniques ou pharmaceutiques) concernant la sécurité et l’efficacité du médicament ne puissent être fournies
mais que:
1. Le rapport bénéfice/risque du médicament soit positif. Il s'agit, selon le Règlement 507/2006, de l'évaluation des effets thérapeutiques positifs du médicament au regard du risque pour la santé du patient ou la santé publique liée à la qualité, à la sécurité, à l'efficacité du médicament et aux effets indésirables sur l'environnement;
2. Il est probable que le demandeur pourra fournir par la suite les données cliniques détaillées.
3. Le médicament répond à une affection pour laquelle il n’existe pas de méthode satisfaisante de diagnostic, de prévention ou de traitement autorisée dans la Communauté ou, même si une telle méthode existe, pour laquelle le médicament concerné apportera un avantage thérapeutique majeur aux malades.
4. Les bénéfices pour la santé publique découlant de la disponibilité immédiate du médicament concerné sur le marché l’emportent sur le risque inhérent au fait que des données supplémentaires sont encore requises.
Il est évident que les points 1,4 supra relèvent d'une appréciation subjective puisqu'il n'existe aucun critère objectif. Comment évaluer le bénéfice pour la santé publique d'un produit innovant jamais utilisé pour une vaccination de masse ? Comment évaluer l'urgence d'un "vaccin" produit sans aucun recul, avec des données de résultats parcellaires, pour un virus dont la létalité est extrêmement faible mais qui, vu la faiblesse des systèmes des soins de santé, risquait de l’effondrer (ce n'est pas le virus qui nous menaçait directement mais, principalement, l'incapacité des soins de santé publique à le gérer).
Je ne dis pas qu'une méthode plus quantifiable serait possible. Je dis que les experts, entendus pendant plus d'une année, réagissent de façon sinusoïdale et discordante face à une même donnée.
Rien ne dit donc, vu l’absence de critères objectifs et quantifiables d’évaluation des risques, que d’autres experts n’auraient pas pris une décision de non mise sur le marché.
Rapport bénéfice/risque positif pour les "vaccins" Covid-19, vraiment ?
Stephen G Hürner